La gouvernance des données est le défi réel des entreprises avant la digitalisation

La gouvernance des données est une véritable pierre angulaire à bien des niveaux. Les données d’une entreprise (interne, marché, étude, etc…) ne sont pas toujours utilisées, ou, mal utilisées.

Face aux multiples challenges liés à la digitalisation, les données doivent être récoltées, analysées et utilisées.

Quelques chiffres-clés

Face à la multiplication et la complexification des données, les entreprises peuvent rapidement perdre pied. Au sein de cette transition entre les modus operandi des dernières années, et, une digitalisation exacerbée, les entreprises doivent garder le contrôle et savoir utiliser « leurs » données.

À titre indicatif, il est important de rappeler que 70 % des données des entreprises ne sont pas utilisées alors que la croissance annuelle du volume d’informations est de 60 %. Autrement dit, toutes les données doivent être canalisées sous peine de ne pas prendre les bonnes décisions aux instants cruciaux.

Aussi, alors que seulement 3 % des données numériques sont utilisées correctement, plus de 9 entreprises sur 10 estiment ne pas être en mesure de mener un projet BigData en interne. Il y a donc un double-problème mêlant compétence et volume.

Ne perdons pas de vue que l’objectif est d’identifier les données-clés afin de les exploiter puis de les valoriser. Sans l’étape de départ lié à la collecte, tout le processus ne pourra pas créer une valeur ajoutée réelle.

La digitalisation des données

La gouvernance de données est une clé pour éviter que l’informatique ne soit qu’une boite noire inutile. Elle est un sujet transversal où chaque employé a un rôle à jouer. Cette mission n’est plus l’apanage du service informatique.

Pour une gouvernance des données de qualité, il est indispensable de mettre en place des bonnes pratiques afin de créer de la valeur, et, in extenso, d’améliorer les performances de toute l’entreprise. Parmi les bons réflexes, il y a notamment les méthodes liées au recueil des données puis à l’analyse complète (macro, logiciel dédié sur-mesure, etc…).

Ces données sont aussi celles utilisées par les comités de direction afin de prendre les meilleures décisions. Il s’agit d’une ressource stratégique à part entière.

Vers une digitalisation de l’économie

Les réseaux sociaux mettent parfaitement en relief la notion de web 2.0. Il en est de même pour les blogs, les sites web et les wikis, car les informations circulent dans les 2 sens.

L’époque durant laquelle le message était uniquement descendant est révolue, ce qui implique une mise en circulation d’une quantité phénoménale de données qu’il faut savoir apprivoiser.

À ce titre, se constituer un référentiel de métadonnées (Master Data Management) pour choisir les informations-clés afin de les analyser est une clé pour en retirer la « substantifique moelle » (le nectar) nécessaire à la prise de décision. Ce carburant est à portée de clic, mais encore faut-il être en capacité de les utiliser.

La gouvernance des données doit donc répondre, en amont, à ces 4 questions-clés :

  • Quelles informations collecter ?
  • Quelles informations archiver ?
  • Quelles informations confronter ?
  • Quels procédés utiliser ?

En somme, la gouvernance des données est un excellent levier, mais elle ne fait pas tout. Il faut avant tout mettre en place une réelle stratégie transversale au sein de l’entreprise.

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